Pourquoi devenir freelance informatique en portage salarial ?

Les freelances en France ont toujours le vent en poupe, pour pouvoir exercer en freelance, il est obligatoire d’être enregistré en tant qu’entreprise. Séduits par la liberté que le travail en freelance semble offrir par rapport au salariat, de plus en plus d’actifs se lancent à leur compte. Les avantages du travail indépendant sont nombreux : autonomie dans l’organisation du travail, choix des missions et des clients, horaires de travail libres et rémunération flexible.

Le freelance endosse plusieurs rôles très différents afin d’assurer le bon déroulement de son activité : entre la prospection de nouveaux clients, rédaction de contrats, le marketing, la gestion administrative et la comptabilité, nombreuses sont les compétences à développer.

Quelles sont les grandes familles des métiers du numérique ?

Les métiers du numérique représentent une part importante du marché de l’emploi et avec une grande variété de postes. Nous les retrouvons dans la classification de l’ INSEE en 7 grandes familles :

1 – support informatique et systèmes d’information

2 – programmation et développement

3 – management et stratégie numériques

4 – communication numérique

5 – expertise et conseil numériques

6 – télécommunications

7 – analyse de données et intelligence artificielle

Le numérique est toujours considéré comme un gisement d’emplois, certains métiers plus que d’autres(chief digital officer, data scientist, UI/UX designer, data analyst, expert en cybersécurité, technicien fibre optique…)

8,5 % des personnes travaillant dans l’informatique sont en freelance

Les travailleurs indépendants représentent environ 30 000 personnes sur les 360 000 que totalise le secteur. Cependant le domaine de l’entretien et des réparations informatiques comptabilise la plus forte hausse de travailleurs indépendants ces dernières années.

Un TJM moyen compris entre 500 et 600 euros HT

Le contrat de prestation précise le type de facturation choisie, au temps, au forfait, à la commission ou un modèle hybride combinant plusieurs méthodes de facturation.

Les travailleurs indépendants en informatique facturent en moyenne entre 500 et 600 euros HT la journée de prestation lors de leurs missions. Avec un rythme d’activité soutenu de 200 jours par année, un consultant indépendant gagne jusqu’à 60 000 euros nets annuels.

Quels sont les formes d’activités du consultant informatique ?

Le régime micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) est le statut indépendant ou statut freelance le plus populaire et le plus accessible. Cependant, il limite le développement de l’activité du consultant informatique par un chiffre d’affaires plafonné et un niveau de protection(allocations chômage,  couverture et sécurité sociale, …) réduit à son maximum.

L’EURL et la SASU sont deux types d’entreprises individuelles, qui nécessitent une forte implication personnelle (création des statuts de la société, déclaration du capital social, formalités annuelles…) et un investissement financier pouvant considérablement freiner l’informaticien indépendant en quête de simplicité.

La SSII (ou ESN), dont le développement est historiquement lié à l’essor du secteur IT : un type de structure qui peine parfois à répondre aux aspirations du consultant informatique à la recherche de liberté et d’indépendance sans lien de subordination.

Qui peut faire du portage salarial ?

13 % des missions en portage salarial sont réalisés dans le secteur de l’informatique et du multimédia

Le syndicat national des entreprises de portage salarial (SNEPS) rapporte que les professionnels de l’informatique et du multimédia représente 13 % des missions de portage salarial.

Le portage salarial représente une solution pour les professionnels qui souhaitent se lancer à moindre risque dans une activité indépendante. Ce système fait office de soutien administratif et comptable pour les professionnels. Une méthode qui permet de répartir les gains entre le salaire, les charges et les impôts. Le portage salarial offre donc une gestion simplifiée ainsi que l’accès a un réseau de professionnels du même secteur d’activité. Pour tout savoir sur le portage salarial nous pouvez consulter notre mini guide du portage salarial.

Quel salaire en portage salarial ?

Pour simuler votre rémunération en fonction de votre activité rien de plus simple que d’utiliser notre outil de simulation de portage salarial gratuit qui est à votre disposition.
 

Pensez à gérer votre carrière freelance sur le long terme !

Certes, vous n’êtes pas un salarié promis à une évolution en interne à ou des changements de postes stratégiques. Mais le fait de créer son entreprise ne doit pas faire oublier toute possibilité d’évolution : peut-être aurez-vous envie, un jour, de changer de projet ou de le faire évoluer. Peut-être serez-vous confronté à la nécessité de l’arrêter. Peut-être aurez-vous envie, ne serait-ce que de manière provisoire, de reprendre le chemin du salariat. Pour toutes ces raisons, il est important de penser votre carrière. Cela implique deux choses : de manière régulière, penser aux « rebonds » que vous pourriez faire et construire en continu son CV. 

Penser régulièrement aux « rebonds » signifie, au moins une fois tous les six mois, vous interroger sur ce que vous aimerez faire d’ici deux ou trois ans. En fonction de ce que vous avez découvert du métier et de vous-mêmes dans votre activité, vos envies vont évoluer. Vous aurez peut-être envie de vous former sur un sujet spécifique ou, pourquoi pas, de rejoindre un jour une entreprise dans tel domaine. Se poser ces questions permet « d’incliner » votre propre entreprise dans le sens, stratégique, qui vous arrange.

Mettre de l’argent de côté pour vous former, vous diriger vers tel type de clientèle dans le but de construire une légitimité dans un domaine qui vous plaît. De ce point de vue, le « marketing de soi » évoqué en chapitre 1 doit être construit en prenant la mesure d’une suite éventuelle : comme pour votre page Facebook, réfléchissez aux éléments que vous voulez raconter de vous-même en gardant en tête l’existence d’un interlocuteur ou d’un recruteur futur éventuel. Pour ces raisons, construire et entretenir son CV est, malgré les apparences, tout à faire nécessaire.

Pourquoi un créateur d’entreprise devrait s’embêter avec cet exercice scolaire et rébarbatif ? Parce qu’il se met ainsi dans une disposition d’esprit prêt à s’adapter à toute évolution de son activité. Ensuite, parce qu’il vous permet de conserver le recul et la distance entre vous et votre activité : vous n’êtes pas « fini » et vous n’êtes pas « tout entier » votre entreprise. Enfin, parce qu’en le construisant vous allez prendre conscience de l’étendue des compétences que vous avez à votre disposition. Et ça, que vous ayez ou non à postuler un jour ailleurs, c’est primordial pour votre confiance et votre estime de soi.

Finalement, ce qu’on vous raconte depuis le début (nécessité de s’adapter à votre nouvel univers professionnel, de quitter la norme salariale, d’apprendre le métier d’entrepreneur…) aboutirait à la conclusion « faites tout pour réintégrer le salariat un jour » ?

Non, bien sûr ! Mais, oui, quand même…

Disons « oui, quand même » au cas où. Personne ne sait de quoi demain sera fait et vous aurez peut-être besoin, voire envie, de réintégrer une organisation un jour. Surtout, personne ne sait de quoi le salariat de demain sera fait.

Certains phénomènes (entreprise libérée, de type ROWE, intrapreneuriat.) font penser que les capacités d’autonomie, particulièrement développées chez les créateurs d’entreprises, seront une valeur centrale de l’entreprise de demain.

Certes, il ne s’agit aujourd’hui que de micro-signes mais les DRH sont de plus en plus nombreux à rechercher des « qualités entrepreneuriales » chez leurs collaborateurs. Vous serez donc peut-être un jour une cible idéale des chasseurs de têtes. Reste à savoir si l’entreprise, de son côté, correspondra à votre manière de travailler idéale.

La plupart des entrepreneurs vous répondront aujourd’hui que pour rien au monde ils ne reviendraient dans les contraintes d’un CDI. Les discours sur le bonheur au travail suffiront-ils pour donner envie, demain, d’exercer sa liberté créatrice dans une organisation ?

En résumé, le freelance en portage salarial coupe court toute interrogation immédiate sur la liberté entrepreneuriale et le statut de salarié en CDI. Besoin de conseils ?

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